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Aurora : l’OS immuable “sous stéroïdes” pour un usage productif

24 September 2025
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Aurora : l’OS immuable “sous stéroïdes” pour un usage productif

J’avais dit dans le dernier post qu’on parlerait probablement de backend.
Désolé… mais ça ne sera pas pour aujourd’hui. 😅

Le contexte

Comme beaucoup de débutants, j’ai mis un premier pied dans le monde Linux avec Ubuntu. Facile à prendre en main, mais rapidement trop chargé à mon goût : beaucoup de paquets installés par défaut, parfois inutiles. Ensuite je suis passé sur Arch Linux. Là, révélation : un système léger, ultra flexible, une distro qui te donne vraiment les clés en main.

Sauf qu’à force, la maintenance m’a rattrapé. Arch, c’est génial quand tu aimes bricoler, mais quand tu veux un poste stable pour travailler, tu passes plus de temps à maintenir qu’à produire. Il me fallait autre chose.

C’est là qu’un ami m’a parlé des OS immuables et m’a conseillé d’essayer Aurora.

Le problème

Je voulais un système qui combine :

  • Stabilité : pas de mauvaise surprise après une mise à jour
  • Simplicité : ne pas devoir repasser 2h à configurer une lib cassée
  • Modernité : support du gaming, du développement et des VM

Aurora m’a alors intrigué : une version “sous stéroïdes” avec des scripts intégrés qui font gagner un temps fou.

La solution : Aurora

Aurora, c’est un OS immuable basé sur Fedora Atomic, pensé pour un usage quotidien productif.
Quelques points qui m’ont marqué :

  • Les mises à jour atomiques et le rollback possible si quelque chose casse
  • Les applis gérées via Flatpak (graphique) + Homebrew (CLI) + rpm-ostree (pour l’indispensable)
  • Des scripts intégrés qui installent tout seul les outils pénibles (gaming, JetBrains Toolbox, etc.)
  • Le support de la virtualisation et même du VFIO pour le passthrough PCI clé en main

Bref, une expérience pensée pour être simple sans être limitée.

Les points faibles

Bien sûr, aucun OS n’est parfait. Voici ce que j’ai remarqué :

  • Trop automatique : si tu veux mettre les mains dans le cambouis (changer de kernel, appliquer un patch comme l’ACS Override), ça devient vite compliqué.
  • Flatpak : les permissions sont parfois à ajuster, mais honnêtement ce n’est pas un vrai problème. Avec Flatseal et les configs de base déjà bien faites (ex. thèmes), ça roule.

Pour le reste (gaming, dev, VM), Aurora ne m’a pas déçu : l’outil ujust installe tout seul ce qu’il faut, et ça marche direct.

Mon retour

Aurora, c’est exactement ce que je cherchais : un OS immuable stable, moderne et utilisable au quotidien.
Pas besoin de repatcher tous les 3 jours, et quand je veux jouer ou coder, tout est prêt.

Seul bémol : si tu as un besoin très spécifique côté kernel, il faudra bricoler ailleurs.
Mais sinon, Aurora tient clairement sa promesse : un Silverblue ++ pour les développeurs, gamers et power users.


Deuxième post en poche ! Le prochain sera sûrement encore plus orienté technique… 🚀